dimanche 11 novembre 2012

Bond et l'homosexualité

C'est un fait, il est un thème sur lequel Bond est frileux: l'homosexualité.

Il s'y trouve pourtant quelques occurrences qui sont tout à la fois acceptables comme réfutables. La dernière fait grésiller les écrans d'ordinateur et couler les dernières goutes d'encre dans le tout récent Skyfall.

1. Rosa Klebb 

Terrifiante mégère et générale soviétique, Rosa Klebb s'illustre comme le premier personnage homosexuel de la franchise officielle. Les allusions, subtiles comme toutes les allusions de tous ordres dans ce film, ont fait passer bon nombre de gens devant cet aspect du personnage.
Pourtant, c'est bien ce personnage qui se pâme d'admiration et de gourmandise devant la charmante Tatiana Romanova dans Bons baisers de Russie. Détenant le pouvoir hiérarchique, elle en profite pour exercer sur la pauvre jeune fille une autorité s'apparentant à du sadisme. Elle l'interroge sur ses relations amoureuses, donne du fouet sur la table dès qu'elle le peut et surtout la contraint à se défaire de son haut sous prétexte de mieux envisager sa participation à la séduction de 007. Quand elle lu_i demande si elle pourrait s'intéresser à un homme et que Tatiana répond par une affirmative assez vague, cela la fait soupirer. Cela ne l'empêche pas d'observer un peu plus tard Grant sous toutes les coutures et bien moins vêtu. Comme pour Tatiana, elle use d'un sadisme qui va jusqu'au mal infligé que d'aucuns regarderont comme un test de force physique face aux coups infligés par surprise. De plus, sa froideur vis-à-vis de Grant, si elle peut être interprété comme un désintérêt pour le genre masculin, peut également être vu comme une volonté d'en imposer. Quoi qu'il en soit ce côté garçon manqué va de paire avec la lame empoisonnée que Klebb fait surgir de ses chaussures et qui prend pour certains une signification phalique. Mais c'est à Bond qu'elle destine son dard.
Dès lors, Rosa Klebb lesbienne ou simple féministe?






2. M.Kidd et M.Wint

Rien qu'à son aspect collectif, les deux tueurs de Blofoeld se présentant comme un seul homme, on pense au mythe de l'androgyne d'Aristophane dans Le Banquet de Platon. Ces deux-là se complètent. N'en va-t-il pas de même dans le même volet, Les Diamants sont éternels, avec les deux femmes se présentant comme une seule Bambi et Perle noire?
Ces dernières font une équipe redoutablement organisée. Mais rien n'indique une relation homosexuelle entre les deux femmes. Et leurs assauts contre Bond ne vient que de la mission que le chef du Spectre leur a assigné. Elles sont les agréables mais impayables gardienne de White.
Kidd et Wint, quant à eux, se donnent la main comme des écoliers mais surtout....comme des amants.
L'un d'entre eux efféminé et même coquet se coiffe sans arrêt et se parfume d'un aftershave qui va le trahir à la fin du film. Le second porte barbe et moustache et est apparemment négligé. Soit une y voit une hypostase de l'homme tantôt civilisé, tantôt sauvage, soit on y voit un couple. Cette dernière hypothèse est vérifiée par une plaisanterie de Wint qui cherche à rendre jaloux Kidd en évoquant la beauté de Tiffany Case. Son rire triomphant montre que son intérêt se porte surtout sur la réaction effarouchée et attendu comme telle de son comparse. Pourtant, ce dernier, qui tient le rôle de la femme, manifeste une vive douleur à l'entre-jambe à la fin du film qui rappelle bien qu'il est homme puisque Bond commente: "il est parti la queue entre les jambes".
De sorte que le film donnerait à voir l'hétérosexualité (Bond et Case), la bisexualité probable (Bambi et Perle Noire), le narcyssisme ( Blofeld et ses "clones"), et l'homosexualité représentée par MM. Kidd et Wint. Mais on se méprend vite, comme le montre la réaction de Plenty Otoole découvrant des tueurs dans l'appartement de Bond: "C'est (...) une réunion de pédés?"



3. Raoul Silva

Celui qui choque le plus, c'est Raoul Silva, le méchant de Skyfall, apparemment très intéressé par le torse de 007. Mais comment expliquer alors la place de Séverine dans son organisation? Elle inutile si elle ne sert pas à assouvir sa libido puisqu'elle n'a pas la compétence de Fabrice ou des autres hommes armés de Sylva. Que viendrait faire une femme dans une île exclusivement peuplée d'hommes si aucun d'entre eux n'aimait les femmes? Pis encore, la relation à la Norman Bates que Sylva entretient avec M, qui va jusqu'à l'inceste psychologique, n'est-elle pas preuve justement de l'hétérosexualité du personnage?


4. James Bond
C'est un fait, il est d'usage de faire passer les espions des sixties pour des homos refoulés. C'est le cas notamment de 0ss117, qui sous les traits de Jean Dujardin aime les massages masculins des bains turcs, passe des nuits torrides avec les hippies et traite un homme lui proposant une pomme d'amour comme une Eve d'un nouveau genre. Ce 0ss117 qui d'ailleurs s'en défend quand bien même cela est devenu une évidence.

Dans le cas de Bond, le scénariste Logan, lui-même homosexuel réfute la chose, arguant les multiples combats avec des hommes, dont le toucher le laisse froid. Craig lui-même insiste sur la volonté de Sam Mendès, le réalisateur de Skyfall de jeter Bond face à un type d'attaque dérangeant et inattendu. Confrontation dont Bond sort indemne faisant croire à Silva qu'il a déjà connu ce type de relation pour mieux lui renvoyer la balle. Comment penser d'ailleurs, comme beaucoup l'ont fait que le 007 passionnément amoureux de Vesper Lynd, qui peu avant la scène avec Silva confiait sa vie à l'agent Eve et couchait avec Séverine, puisse aussitôt se changer en gay convaincu?
Demeure une réplique qui gêne par manque de discernement chez les français d'un Bond qui confesse faussement une bisexualité probable pour répondre avec insolence à un ennemi qui utilise cette même méthode. Rien de plus qu'une énième joute verbale mais qui celle-ci aura perturbé les moins circonspects.

vendredi 5 octobre 2012

Saga informatique

Il y a plusieurs sagas dans James Bond: la saga officielle divisée en deux: l'ancien et le nouveau Bond, la saga littéraire, la saga Parabond et la saga informatique.

Contrairement à des idées reçues, celle-ci est assez ancienne puisqu'elle date de 1985, date de Dangereusement vôtre dont elle adapte le volet. Premier Bond sur ordinateur donc, Roger Moore, très très pixelisé étant donné qu'il s'agit d'un volet Nintendo. Nintendo encore, le volet suivant Permis de tuer où comme dans les films, Timothy Dalton reprend le flambeau.


Ce n'est qu'en 1997, lorsque la saga reprend avec Goldeneye, que la saga informatique reprend. Si le principe reste celui de l'adaptation en jeu, Brosnan est le premier à figurer dans un jeu où le joueur se déplace en première personne dans un décor réaliste. Certes, les graphismes ont beaucoup vieillis aujourd'hui! Mais le jeu, l'un des premiers à lancer les écrans partagés, reste une légende du monde du jeu vidéo.




Ensuite, c'est au tour de Demain ne meurt jamais et Le monde ne suffit pas de faire revenir sur l'écran PC ou de console  Brosnan dans le rôle de 007.
Demain ne meurt jamais apparaît comme un jeu à la première personne mais aussi comme un jeu de poursuite en troisième personne à pied ou en voiture.
En 1999, Le monde ne suffit pas revient au style traditionnel du simple jeu en première personne.
Suivront un jeu de course de voitures, 007 racers, et trois jeux en première personne Espion pour cible, Nightfire et Quitte ou double, toujours avec Brosnan dans le rôle titre. Les deux premiers introduisent le personnage de Zoé Nightshade. Le dernier, le célèbre Requin pour la première fois dans une mission en jeu vidéo. Notons que Quitte ou double accumule les stars (Wilhelm Dafoe, Heidi Klum, Judi Dench, John Cleese, Maggie Q), conçu comme un volet digne d'être un film. Son titre enfin est repris pour le film reportage des cinquante ans de James Bond.




C'est à la surprise de tous que Brosnan se voit remplacé dans les jeux par rien de moins que Sean Connery dans un jeu faisant l'adaptation très libre de Bons baisers de Russie! Le jeu consiste en une aventure à la troisième personne, histoire d'admirer le géant des géant.
Peu avant était sorti un James Bond des plus paradoxal: Goldeneye rogue agent. Dans ce dernier, James Bond, dont l'interprète est non identifiable meurt dans...les premières secondes du jeu. Goldeneye, le traitre incarné par le joueur, en est la cause.

Depuis 2008, c'est Daniel Craig qui a repris le flambeau dans la saga informatique. Désormais sur tous les fronts, il livre sa prestation dans l'adaptation commune de Casino royal et Quantum of solace.
Puis il innove, offrant aux joueurs à son tour une aventure inédite Bloodstone. Dans ces deux jeux, le style de jeu est aussi différent que ne l'est Craig à l'écran vis-à-vis de ses prédécesseurs. La troisième personne prend de plus en plus d'importance en se justifiant par la mise en couverture de Bond afin d'éviter les balles ennemies.

Cependant, désireux de faire taire une critique globalement négative à son encontre, pour entrer probablement aussi dans la légende, Craig choisit la réécriture des mythes. Tentative malheureuse de Goldeneye reloaded qui se réclame du premier jeu en première personne et qui tue Zukovsky tant en le modifiant de la tête au pied que littéralement par l'intermédiaire de Xénia au bout de quelques secondes....


006 en fera aussi les frais, pas plus de Sean Bean que de Coltrane en Zukovsky. Néanmoins, le nouel Alec Travelyan reste convainquant:
Tentative, à ce qu'il semble déjà, plus heureuse avec 007 legends, où plus fidèle aux films d'origine, il s'entoure d'une faune bondienne très réaliste et réinterpréter par la plupart des interprètes de départ. D'où un immense et colossal casting!



Adèle

Une fois n'est pas coutume, et puisqu'il faut chanter les nouveaux héros, accueillons les nouveaux rapsodes:
la chanson du dernier James Bond, Skyfall est disponible sur Youtube, dailymotion et bien d'autres!

dimanche 30 septembre 2012

Figures politiques britanniques dans 007


James Bond est un agent secret des plus particuliers. Jason Bourne court après son passé, Ethan Hunt les sensations fortes, Jack Bauer ou Jack Ryan contre les conspirations intestines. Dans le cas de ces deux derniers, l'on aperçoit rien de moins que le président américain et la reine d'Angleterre, certes campés par des acteurs.

Bond, aux dires de son ami 006, travaille pour les beaux yeux de la Reine. Ce qui semble vrai puisque seule cette dernière interprète son propre rôle aux côtés du célèbre espion pour le réalisateur Dany Boyle.

Elle n'est pourtant pas la seule représentée auprès de 007, même si l'autre personne de notoriété publique est incarnée par une actrice. Il s'agit de Margaret Tatcher jouée en 1981 dans Rien que pour vos yeux, par l'actrice Janet Brown, présentant d'incroyables similitudes physiques avec la Dame de fer. Cette prestation bondienne ne dénigrant pas bien-sûr la superbe performance de Meryl Streep!

la vraie

la fausse


Le Parabond



Pour commencer ce Panthéon, un regard embrassant l'ensemble de l'univers bondien semble de mise.
James Bond est pour d'aucuns constituée de la saga littéraire de Ian Fleming, complétée par les opus de nombreux auteurs tels que Raymond Benson, John Gardner, Christopher Wood ou encore Jeffrery Deaver, et de la saga cinématographique bien connue lancée par les producteurs Saltzmann et Broccoli et le réalisateur Terence Young.

Demeure une saga cinématographique, bâtarde, reconnue en tant que telle par les producteurs - et en particulier Michael G. Wilson, que l'on pourrait nommer le Parabond: le Bond d'à côté.
Les opus de cette saga n'ont que deux liens: ils traitent de 007 et sont officieux ou si l'on préfère ne participe pas du reste de la franchise. Du reste, aucune logique, aucun ordre et aucun interprète récurrent dans cette saga. Pire, chacun se constitue cette saga à sa sauce. Reste deux volets incontestables, bien qui le furent particulièrement dans le passé.



Les deux incontestables

Il s'agit du Casino Royal de 1967 et du Jamais plus jamais de 1983. Les interprètes reconnus sont respectivement David Niven et l'interprète officiel devenu officieux Sean Connery. On gardera à l'esprit que les interprètes ont leur mandat d'officialité tandis qu'ils jouent tant la saga officielle. Connery aura le statut le plus chaotique: officiel de 62 jusqu'à 68, absent de 69 à 70, de nouveau officiel de 70 à 73, puis absent jusqu'en 83 où il devient officieux jusqu'en 2012.  Dans Jamais plus jamais, il interprète un Bond grisonnant, qui n'en reste pas moins sérieux et qui l'emporta sur l'officiel de l'époque, Roger Moore. Le film est officieux car réalisé par Irvin Kerschner (L'empire contre-attaque) et produit par Kevin Mcclory, évincé par Broccoli-Saltzmann à l'époque du Dr No. Le film est le remake d' Opération tonnerre et par conséquent, ne peut trouver sa place dans l'ordre logique de la saga qui a tué Blofeld, le chef du Spectre, peu de temps avant dans Rien que pour vos yeux. De surcroît, le Largo de Brandauer et Bond s'y défient autour de jeux vidéos et Félix Leiter change de peau- ce qui en 1983 relève de la gageure. Tous ces éléments font de volet un officieux.
David Niven quant à lui n'a aucun volet officiel à son actif et ne dispose que de ce film où il joue un James Bond censé être le vrai, retiré du monde et de la politique, remplacé pour les besoins des apparences par un jeune acteur libidineux (comprendre Sean Connery) par le MI6.Mais Niven n'est que l'un des 7 James Bond du film, parmi lesquels Sellers, Allen ou encore Bouchet et Anders. C'est le seul James Bond où le crime est poussé à faire de Moneypenny et du méchant principal des James Bond. Vesper Lynd elle même est 007. C'est dire si le burlesque est poussé aux extrêmes ! Cela sans compter (ou conter!) les amours de Bond et Mata Hari, ainsi que les transformation du Dr No en Dr Noé alias Jimmy Bond, le neveu malingre et incapable de 007, dont le complot est des plus délirants jamais imaginé !

Si Jamais plus jamais, plus sérieux, se distingue d'un officiel par sa réécriture et sa réactualisation d'Opération Tonnerre, ses ficelles souvent volontairement grosses comme l'urine sulfurique de Bond, la bêtise de la nouvelle Fiona Volpe ou encore les frasques de l'agent Smallfacet (qui n'est autre que Rowan Atkinson, le futur Mr Bean et Johnny English) le particularisent aussi en tant que parodie. Faut-il donc penser que les critères du Parabond soient réécriture et parodie ?


Les deux autres volets possibles
On le pourrait en acceptant l'épisode de Climax Casino Royal de 1954 ou encore le James Bond en vacances de 1964 issu d'un série. Ces deux volets apportent le critère d'extraits d'un tout devenus indépendants pour former un volet du Parabond.
Casino Royal est la première adaptation en film d'une aventure de 007. Dépréciée par Fleming, de source télévisuelle, elle se retrouve vite dans l'ombre du Dr No, produit du grand écran et salué par le créateur de Bond. Barry Nelson, qui y interprète le célèbre agent secret, ne peut être reconnu interprète officiel. Mais c'est son interprétation rejetée d'abord qui entraînera avec son acceptation par la suite la distinction entre volet, interprètes officiels et officieux. Il est donc le premier des officieux, l'une des sources majeures du nouveau Bond, celui de Daniel Craig. Car, s'il est une réécriture avant l'heure de l'officiel Casino Royal, réalisé plus tard pour des raisons de droits, et de celui de 1967, il n'en est pas moins sombre et ne dispose pas de l'humour des autres Bond. Ce côté sombre a-t-il déplu à Ian Fleming ?

James Bond en vacances, reconnu par Michael G. Wilson et annexé dans toutes les éditions en DVD aux bonus de Vivre et laisser mourir, constitue les premiers pas de Roger Moore dans le rôle qu'il tiendra de façon officielle dans pas moins de sept volets. Il s'agit d'un scketch issu de la série Mainly Millicent, où l'actrice Millicent Martin, vedette du show donnait la réplique à Moore. Là encore, c'est la parodie qui distingue le volet. 007 est en vacances dans un hôtel et y rencontre Sonia Sukova 006 permis de se rendre (licence to surrender). S'ensuit leurs suspicions mutuelles, aucuns des deux ne croyant l'autre en vacances, se piégeant, accusant les serveurs et se proposant des cigares explosifs.Il est à noter que la vie privée d'un espion fait alors sourire tandis qu'elle occupe plus sérieusement la réflexion de J.J.Abrahams dans Alias ou Mission:impossible 3.


L'autre particularité de ce volet, c'est sa durée. Extrait d'un show, bien que reconnu de façon indépendante, il est par essence court et ne dure que 8 minutes. De plus, c'est Sean Connery qui tient le mandat officiel dans Goldfinger à cette date. Voilà un autre critère qui permet d'accepter un dernier volet au Parabond; un volet plus récent et plus problématique.

Les derniers Parabond

Souvent opposé à un James Bond officiel, le volet du Parabond met en concurrence deux interprètes différents de Bond: James Bond en vacances oppose son Roger Moore au Sean Connery de Goldfinger, Casino Royal met en conflit David Niven avec le Sean Connery de On ne vit que deux fois et Jamais plus jamais remet face à face Connery et Moore de façon inversée, comme vu précédemment.
Les derniers Parabond en date n'oppose pas deux James Bond, de sorte que Daniel Craig fait face à Daniel Craig et se trouve le premier à mener un double mandat dans le rôle de l'espion britannique. En 2011, Sam Taylor-Johnson réalise un James Bond surréaliste au service de la cause de l'égalité des sexes. On y retrouve 007 et M joués par Craig et Dench. Reconnu et produit par les producteurs de la saga officielle, ce James Bond est officieux du fait de sa durée (2 minutes) et son scénario plus publicitaire et pamphlétaire que fictionnel. Le peu de crédibilité d'un 007 quasi esclave sexuel de M perd un message pourtant important et bien imaginé. Un rêve farfelu de M sans doute... 




 Face à Skyfall, le volet à venir, on a pu voir il y a peu un James Bond non titré de Dany Boyle, tourné pour les jeux olympiques. 007 y escorte la Reine d'Angleterre dans son propre rôle pour assister aux jeux olympiques. Parodie, fantaisie débordante voire magie (les statues s'animent), tout en fait un Bond officieux. Sa durée également, puisqu'il ne dure qu'environ sept minutes. Il est intitulé du titre des jeux olympiques de 2012 dans leur intégralité: Happy & glorious.



dimanche 23 septembre 2012

Bond, James Bond

En guise de présentation

Pas bien original, certes, un énième site au sujet de l'agent le plus célèbre de la littérature, du cinéma, de la planète, et de ce fait plus si secret que cela.

Et pourtant, j'ose!Oui, brigand et malandrain, je m'en vais ennuyer plus encore les sempiternels ennemis du plus grand mythe du cinéma!

Car en ces temps troublés des reboots, de la contestation des fondements, la victime des critiques de plus mauvais goût et de la plus grande mauvaise foi se doit d'être sinon sauvée du moins protégée.
D'autre part, James Bond a toujours été la cible d'une parodie de bas étage (Austin Powers au premier rang) et il est juste de détruire ce mythe de l'agent sapé comme le transporteur, alcoolique comme un Rougon-Macquart et misogyne comme le OSS117 de Jean Dujardin.

Je propose donc un véritable panthéon consacré à  007, son univers, ses personnages, ses vedettes, ses grandes questions, ses voyages et son influence sur la pensée cinématographique.


Entrez à présent dans le bond des merveilles!